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Banksy

Les Banksy font du "papierpeint" ... au pochoir.

Les Banksy font du "papierpeint" ... au pochoir.

Rose bonbon, délivre nous de ce monde si Noir...

Medias...

23 Juin 2018.
Je suis à « Bellevue », dans une vallée de l’Aude quand Sarah m’interpelle via Facebook…
Elle dit : "ça me rappel quelqu'un, en moins subtil…." avec une image et un liens sur un article de Télérama du jour même, titré: « Street art : Banksy envahit Paris par surprise, la chasse aux trésors est lancée. ». Waow! Elle ne m’envoie pas ce liens parcequ’on fait partie du fan club de Banksy, mais parcequ’il y a du papier-peint sur l’image. «L’enfoiré !?» que je me dis, sans même lire l’article.

L’article nous dit : "… C’est mercredi 20 juin, pour la journée mondiale des réfugiés, que l’Anglais aurait démarré sa virée parisienne. Porte de la Chapelle, en bordure du périphérique, près de l’ancien Centre de Premier Accueil des réfugiés, la peinture choc d’une petite fille qui recouvre d’un joli motif tapisserie rose une croix gammée."
Banksy Paris, Juin 2018.      L’image d’une petite fille qui recouvre d’un motif décoratif une croix gammées.
Un autre amis espagnol m’envoi un article paru dans « El Periodico » catalan: "El artista, cuya identidad sigue siendo un misterio, denuncia en una de sus obras los ataques contra los refugiados"… Tout les medias sont sur le coup, BFMTV, L’Express, Le Monde "Banksy peint les murs de Paris pour illustrer la crise des migrants"…
Et j’en passe… Une opération de communication rondement menée. C’est le Buzz… Le vengeur masqué à encore frapper!

Lourd

J'aime bien Banksy, il ne me dérange pas, mais là, du papier-peint rose bonbon sur une croix gammée Noir, (Sans vraiment la recouvrir) C’est trop! Trop Lourd… Mais on le sais Banksy n’as pas peur des clichés.

Tout le monde connait Banksy. Le "Streetart" est populaire et lui en est le King « masqué »… On cite facilement le nom de Banksy pour se faire passer pour un connaisseur... J’entends, je reste discret à côté, je dis rien, même si je suis un des pionniers du "Street-art" ... J’ai commencé avec les « Frères Ripoulin, avec Blek le Rat qui a inspiré le jeune Banksy… Je ne veux pas me comparer au « King » mais je pense avoir le droit de critiquer, sans pour autant être aigris ou jaloux s'il vous plait. 

Ca fait quelques années que je mets du papier peint sur les murs des villes et ailleurs, Je ne suis pas le premier à faire des papiers peints et ça me touche qu’on pensent à moi en voyant que Banksy ai fait un papier peint à Paris. si j’ai pu l’inspirer tant mieux... les idées sont faites pour circuler et n’appartiennent à personne, sinon à ceux qui les saisissent. J’espère juste qu’on ne va pas commencer à me prendre pour un suiveur du « génial » Banksy. Enfin, merci! Faire du papier peint au pochoir est une idée qui me travail... c'est plus pérenne.

Banksy est le meilleur, il a fait du papier peint bien avant moi. Je viens d’apprendre ça… Forcément il y a eu polémique sur ma page Facebook hier… (voir: expo Banksy à Los Angeles 2006). Mais il ne l'utilise pas dans le même sens que moi.
Banksy Génial mais un peux lourd (expo Banksy à Los Angeles 2006)
Des propos pertinents sur la politique et sur le monde de l’art. Un humour très anglais que j’apprécie, mais parfois un peux lourd et redondant.

Le Papier peint n’est pas un "camouflage".

Le Papier peint est un « cache misère ». Je colle du papier peint pour faire du bien au gens, pour effacer les douleurs qui marquent les murs qui nous séparent… Je recouvre les imperfections d’un motif qui se répète à l’infini, fractal, psychédélique… je tente de créer du lien entre les gens… entre des espaces.
En fait j’en ai rien à foutre de Banksy le King du "Street-art"… Je m’en tape du street-art, du graffiti, du tag ou tout le monde veut écrire son pseudo plus gros que les autres. Tout ça ne m’intéresse plus beaucoup aujourd’hui. Pourtant j’ai aimé les calligraphies qui s’accumulaient (dans les trains de New York et le CBGB’s au début des années 80). ça me rappelait Pollock… Aujourd’hui j’ai envie de recouvrir tout ça de papiers peints bien décoratifs…
Rafael Gray. Paris, Mars 2018

Les Banksy en font trop.

Banksy est un artiste « emblématique » parcequ’il sait faire parler de lui… d'autant plus que "personne ne l'as jamais vu". C’est du génie… tant qu’il restera masqué.
Si vous me demandez mon avis je trouve que c'est un bon travail "pop" (pour le grand public) mais pas toujours très fino…. C’est de pauvres illustrations un peux kitch qui n’ont de valeur que le fait d’être fait sur des murs.
«Sa fé reflechire», façon de se moquer gentiment d'un message consensuel et convenu, faussement profond.

On l’aime parce qu’il a une "conscience sociale" qu’il est « près du peuple », qui dis des choses... et défent les causes « juste », tout en gardant le genre punk-badboy… On adore ça chez les bobos. On n’a pas besoin d’être expert en art avec un grand A. Il est facile a comprendre et ça plait. Rien de mal à savoir communiqué avec clarté… Admirable !

Depuis longtemps je suie de loin les aventures médiatique de cet artiste qui perdra tout intérêt quand il ne sera plus « inconnu » mais un connue.
Je sais ce que c’est de travailler dans la rue, comme Space-Invadeur c’est impressionnant de voir ce qu’ils arrivent à faire. La minucie avec lequels leurs interventions sont prépararés. Le travail de repérage de lieux les moyens techniques et finaciers , on peux facilement dire que Banksy n’est pas un artiste mais un collectifs d’artistes et de fins stratèges en communications, une entreprise comme l’est Space-Invadeur, Damien Hirst, ou Jeff Koons…
Pas de mal a ça, c’est un système efficace et ça existe depuis longtemps avec la « Factory » de Andy Warholl mais aussi avec les ateliers de Rodin ou de Delacroix…
Sauf que Banksy n’existe pas.


Le succès des œuvres de Banksy ne tient plus qu’à son nom.

Voir article de Grégor Brandy
30 juin 2018 dans "Slate.fr"

... Quand Télérama y voit «une vraie charge contre le gouvernement français et sa politique migratoire par l’un des artistes les plus militants en activité», pour de nombreuses personnes, cette sortie n'est rien de plus qu'un nouveau «sa fé reflechire», façon de se moquer gentiment d'un message consensuel et convenu, faussement profond (mais que certains ou certaines ne comprennent pas toujours), et qui laisse l'impression que l'artiste voulait ouvrir les yeux du monde sur une problématique que lui seul connaît, quand elle est déjà bien mieux décrite par d'autres. C'est déjà ce que lui reprochait un journaliste de Business Insider au moment de la révélation de Dismaland: «La société de consommation c'est mal, Disney c'est mal, la pub c'est malhonnête —ça va, on a compris». Selon lui, «la popularité de Banksy ne dure que parce qu'il prêche les convertis. Il y a une demande insatiable pour sa marque et les gens sont contents d'obtenir ce qu'ils veulent. Ils se sentent intelligents, et ses images surtravaillées continuent de trouver leur origine dans les mêmes vieilles valeurs progressistes avec lesquelles les gens sont trop heureux d'être en accord»...

Rafael Gray, analyse critique.

Je ne suis pas critique d'art mais je peux faire une analyse de l’image que nous propose Banksy. Désolé pour les fans. Je peux pas laisser passer le fait de camoufler une croix Gammée Noir avec des motifs Roses (style papier peint).

Je vois une série de "clichés" s’accumulant les uns sur les autres pour tenter de faire passer un message au plus grand nombre… On sait que, plus on veux toucher de monde plus le résultat est pauvre de poésie, vide de sens (comme la télévision).

Une petite fille « black et miséreuse » (habillée comme le "Kid" de Chaplin mais avec une capuche, hip-hop oblige!) sensée représenter les victimes de la crise migratoire (un ruban dans les cheveux et la moitié des oreilles de Mickey, Banksy aime les rats mais pas les Mickey, c’est un fait). Elle pause pour la photo. C'est ridicule! Elle à l’aire de se demander qu’est-ce qu’elle fait là? Je la comprend. Elle tient une bombe aérosol, avec des gants pour ne pas se salir les mains, mais sans masque… Elle pourrait-être en train de nous dire "ça pue!" Ce qui est généralement le cas des murs sur lesquels on pisse quand on n’a nulle part d’autre pour le faire. C’est surtout le cas de ces bombes aérosol hautement polluantes, et cancérigène.

Mais venons en au fait, une grosse croix gammée noire est peinte sur le mur. symbole du mal absolu… Les salops, les nazis qui gouvernent en écrasant les faibles. On ne saurait laisser une image comme ça sur un mur alors on va la camoufler. Pas l’effacer, non, ça n’aurait plus de sens. La camoufler, parce que pour Banksy le papier-peint est avant tout un camouflage. Manque de bol ça ne peut pas être couvert parce que le motif (réalisé comme les reste de l’image avec un pochoir) laisse transparaitre sans caché, il est bien la le problème, on efface pas le symbole du mal c'est le contraire on souligne ce qui est central à l'image sans le cacher... La crois gammée deviens centrale.
On met en valeur, en Rose de plus! Pourquoi pas en rouge ou en vert??? Non en rose pour être plus doux comme la petite fille qui en fait nous demande "l’ai-je bien caché?"
Et pour en rajouter une couche le petit nounours se lève d’un cauchemar en noir et rose l’air de se dire "qu’est ce que je fait là?".

Rose bonbon, délivre nous de ce monde si Noir.


Réactions des réfugiés

Tout le monde n’aime pas le « street-art ». C’est dur d’être un artiste de la rue…
Dans le Buzz… je retiens la réaction des réfugiés que nous avons entendus a la radio (France Inter) au sujet de cette oeuvre.
Les gens concernés ont été très critique sur l’oeuvre avec la petite fille- la croix gammée et le papier peint, ils ne s'y reconnaissent pas.
Point-éphémère. Jaurès,Paris 26 Avril 2018 - Action collective de Y. Merlin, et UN2 (PP, & R. Gray). Photo: Yann Merlin
Yann Merlin à propos de notre action collective Au point Ephémere au milieu des tentes d'immigrés:
" Le plus intéressant pour moi dans cette histoire, c'est le retour d’un Malien sur notre oeuvre : tu vois cela c est ce que j ai vécu, vous écrivez de l’histoire sur les murs ». le vrai sens de tout ça, c’est lui qui me l’a appris."
Composition toujours en place deux moi après alors que Banksy intervien sur le sujet des réfugiés à Paris.
  • RAFAEL GRAY

    Artiste contemporain français. Né en 1963 à Grenade, Espagne. Diplômé des Arts Décoratifs de Paris.  Vit et travaille dans le sud de la France. Peintre, filmmaker photographe, graphiste. Explorateur d’images, pirates d’espaces, poète nomade, un corps en mouvement à trajectoire atypique… reflêt de la schizophrénie d’un monde en violentes mutations.

    French contemporary Artist. Born 1963, in Granada, Spain. Studied Art in Paris. Lives and works in the south of France. Traveler, Painter, Filmmaker, Photographer, Graphic Designer… Mixing worlds, blurring tracks, Rafael Gray avoids labels, chosing freedom… Always in progress, in movement. A work with multiple entry points… giving testimony of the schizophrenia of a rapidly changing world.

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