LE MUR / THE WALL

L’association Le M.U.R, en partenariat avec La Place Verte et les Éditions HERMANN vous invite pour le lancement de son nouveau livre LE MUR/THE WALL, regroupant les performances de 125 artistes de 2010 à 2015, dont vous faites partie ou pour lequel vous avez collaboré.

Pour l’occasion, nous vous convions à La Place Verte, au 105 rue d’Oberkampf, le 30 octobre 2016.

The association Le M.U.R, in collaboration with La Place Verte and Hermann Editions invite you to the launch of its new book LE MUR/THE WALL, gathering the performances of 125 artists from 2010 to 2015.

For the occasion, we invite you to La Place Verte, 105 rue Oberkampf, on the 30th of october 2016.

Hasard du calendrier, l’impérieux mot doux de Rafael Gray aura été justement affiché un 14 février, jour de la Saint Valentin (Il faisait -14°C). Déclaration ardente à la terre entière, comme une marque de rouge à lèvre sur le papier kraft caramel, la supplique langoureuse « LOVE ME » répond à l’ordinaire et chaste « I love you ». Avec l’agressivité de l’amant éconduit, avec la lascivité de l’amante alanguie, les deux mots dévoilent une géographie ambiguë. Il faut aimer le monde, tout le monde, et le monde entier. Est-ce la planète elle-même qui exige ainsi d’être mieux traitée ? Ou bien est-ce sa locataire, l’Humanité, qui réclame un droit à l’amour ? Dans tous les cas, la tendresse est un ordre mondial, une force qui partout agit, une loi de l’attraction. Sans doute, ces grosses lettres font aussi référence à la culture graffiti, au « Fat Cap » (grosses lettres utilisés pour être lu de loin), aux tags d’anonymes qui crient « je suis là », signent « j’existe » et signalent le besoin d’être aimé. A moins que ce ne soit là un simple commentaire sur « l’ego de l’artiste »?
Texte de Thom Thom (Thomas Louis Jacques Schmitt)

Hazard of the callender, this work by Rafael Gray was glued to "Le MUR" (The Wall) on Valentines day (It was -14°C). A Blazing proclamation meant for the entire universe, the longing plea "LOVE ME" goes beyond the Chaste, the ordinary "I love you". Channelling both the spite of unrequited love and the lasciviousness of a lusty proposition,the pair of words serves as the ambiguous backdrop to a world map. What does it mean: are we to love the world, everyone, the whole planet? Is planet eath herself appealing to us for better treatment? Or is it her resident, humanity as a whole, that pleas for its right to be loved?
These oversized letters certainly refer to the culture of graffiti the "Fat Cap", and anonymous tags that scream "Here I am", sign "I exist" and signify their need for affection; Or denouncing the artist's ego spelled out for all to see.
Text by Thom Thom (Thomas Louis Jacques Schmitt)